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Le 30 Mai dernier, nous avions prévu de nous lever tôt pour aller chercher le Sud Ouest du jour. Quelques jours auparavant un des journalistes du quotidien fétiche du sud de la France avait fait le déplacement de Mont-de-Marsan pour vernir découvrir les Trophées Surf et en savoir plus sur notre projet et nous-mêmes. Merci à Vincent Dewitte pour ce bel article et à Nicolas Le Lièvre pour la photo.
"J'y crois totalement parce que c'est quelque chose qui est attendu par les jeunes, une reconnaissance de l'entrée dans un sport, un symbole dont on est fier, dont on se souvient,..."
Pascal Bernadet - Vice-président de la Fédération Française de Surf
Landes : ils créent des trophées "vagues" pour valider le niveau des jeunes surfeurs
L’idée, portée par deux amis, a séduit la Fédération française. Les médailles déferleront dans les écoles de surf dès cet été.
L’un est directeur artistique, ancien du groupe de communication digitale Fred et Farid, désormais établi à son compte. L’autre est pilote de ligne, mais aussi moniteur de surf et vice-président du club de surf Lou Bisca, à Biscarrosse. Amis d’enfance, Rémy Gendre, 27 ans, et Cyril Blanckaert, 31 ans, sont unis depuis peu par une société nommée Lowlife & Co. Premier grand challenge de la marque : décliner pour la planète surf les flocons et les étoiles des écoles de ski.
L’idée de faire rimer les niveaux de surf (de 1 à 8) avec une « première mousse » et des « vagues de bronze, d’argent et d’or », trottait dans la tête de Cyril Blanckaert depuis l’obtention de son brevet d’état de surf, il y a deux ans. En 2016, il met Rémy au défit de trouver le design idéal de la future médaille, pin’s ou « trophée ».
Les deux amis protègent la propriété intellectuelle de leur modèle et Le présente à la Fédération Française de surf (FFS). « Nous avions un peu peur de leur réaction mais notre projet a été hyper bien accueilli. Et du coup nous venons de signer une convention de partenariat », se réjouissent depuis Biscarrosse les deux amateurs de glisse.
Médailles estampillées FFS
Vice-président au sein de la Fédération, plus spécialement en charge du HandiSurf, Jean-Marc Saint Geours à d’abord été « touché par la dimension caritative qu’ils avaient décidé d’apporter à leur projet ». Une partie des gains sera reversée au volet HandiSurf, et Lowlife & Co s’associera à au moins deux événements par an.
« Ça allait avec notre démarche, qui vise à ouvrir la pratique du surf au plus grand nombre. Et puis ces Trophées, ils sont très beaux! », louait Le référent national en leur souhaitant un bel avenir.
« C’est une reconnaissance de l’entrée dans un sport, un symbole dont on est fier. »
Les contacts avec les écoles labellisées ont débuté il y a quinze jours. Les premiers retours sont bons et les entrepreneurs de Biscarrosse confiants. « Je pense que ça marchera. Je l’espère », avance un autre vice-président de la FFS.
Un fournisseur français
Pour mieux surfer sur la vague d’une discipline qu’ils aimeraient plus durablement mettre en avant, via notamment la production numérique et son relais sur internet, Cyril et Rémy ont choisi de s’appuyer sur une valeur sûre, à savoir Le fournisseur officiel des écoles de ski, basé à Saumur. « C’était un choix qui nous tenait à cœur et qui tombait très bien, car la Fédération imposait que ce soit une entreprise Française qui réalise les Trophées », explique Cyril Blanckaert.
Avec plus de 120 écoles affiliées à la FFS, un nombre de débutants qui explose, un symbole qui plait et des marges non négligeables à réaliser pour eux comme pour les responsables des écoles qui les distribueront, l’aventure commerciale venue du nord des Landes pourrait briller. Au sens propre comme au figuré.